Un film entre deux précipices : entre réalité et poésie, documantaire et fiction, culture minoritaire urbaine et culture dominante selon Rabah Ameur Zaïméche à propos de son premier superbe film.
Victime de la double peine, Kamel revient vivre clandestinement dans sa cité où il retrouve sa famille et ses amis. Si les rapports entre les multiples protagonistes [ les parents, le petit frére, les ados, les enfants, la petite amie, la soeur, les policiers, le drogué, la balance ..] relèvent de l'analyse sociologique, ils sont brillamment interpretés et filmés, nous offrant ainsi de vrais portraits d'êtres humains, et non des caricatures. On est en effet loin de la violcence spéctaculaire de beaucoup de films dit " de banlieues".
Ici les images semblent sortir d'un documentaire, et pourtant elle sont belles, elles sont poétiques, portées par les musiques de Zebda, NAP et Assassin.
Ce film autoproduit, co-scénarisé par Majd d'Assasssin production est entièrement interpreté par des amateurs ( bravo ! ).
Il est disponible en DVD, alors n' hésitez pas, il vaut vraiment le coup.
En 2002, Rabah Ameur Zameche projetait de faire un deuxiéme film ( Le dernier maquis ) sur un jeune portugais qui se convertirait à l' Islam. A suivre...
Par Amelouche .
